Après avoir rejoint le double cursus Médecine-Sciences de Strasbourg j’ai choisi de réaliser un master 1 en recherche en biomédecine en parallèle de ma troisième année de médecine. Au terme de cette année j’ai décidé de postuler au Master 2 de Physique Cellulaire de la Faculté de Physique et d’Ingénierie de Strasbourg. J’ai choisi ce master 2 pour son programme extrêmement polyvalent, passant de la physique théorique (théorie des ensembles, thermodynamique…), à la biologie (structure cellulaire, biologie moléculaire…) en passant par les mathématiques et la chimie. Ce master était prenant mais m’a permis de découvrir un tas de nouvelles choses sur l’usage de la physique et des mathématiques pour décrire des systèmes biologiques.
Dans le cadre de ce master j’ai eu l’opportunité de réaliser un stage de recherche au sein de l’équipe Biophysique de l’Institut Lumière Matière (iLM) de Lyon sous la supervision du Dr. Charlotte RIVIERE. Pendant ce stage j’ai travaillé sur l’internalisation de nanoparticules ultra-petites (diamètre hydrodynamique de 5nm) dans des modèles multicellulaires (sphéroïdes). En parallèle du travaille en paillasse (culture cellulaire, imagerie confocale) pour suivre la localisation de ces nanoparticules au sein des tumeurs j’ai travaillé à l’élaboration d’un modèle mathématique visant à décrire la répartition spatio-temporelle des nanoparticules au sein des tumeurs.
L’iLM était un terrain de stage excellent, permettant de travailler à l’interface de la biologie et de la physique en ayant l’opportunité de côtoyer de nombreux domaines de recherches (mécanobiologie, écoulement de fluides complexes…). Le travail était passionnant et le l’ambiance vraiment agréable, l’encadrement était idéal tout en laissant une place à l’autonomie pour se sentir vraiment responsable de son projet.